Compagnie Générale de Navigation sur le Lac Léman

Le Léman, est sillonné par seize bateaux de la CGN.
Huit sont à roues à aubes, dont 5 fonctionnent à vapeur.
Ils représentent une flotte « Belle Epoque » incomparable.
Trait d’union entre les rives suisse et française, la CGN dessert régulièrement 37 ports.

Croisières spéciales à thème et location de bateaux sont d’autres moyens de découvrir la région lémanique.

Saison d’été: de début juin à mi-septembre.
Services réguliers sur tout le lac d’avril à octobre.
Croisière de Lausanne à St-Gingolph et retour les dimanches de novembre à mars.
Traversées Lausanne-Evian et Montreux-LeBouveret les samedis et dimanches et jours fériés en hiver,
et tous les jours le reste de l’année

Compagnie Générale de Navigation sur le Lac Léman
Direction
17, avenue
de Rhodanie
CP 116
CH-1000 Lausanne 6
Infoline T. 0848 811 848
F.
021 614 62 02
www.cgn.ch
info@cgn.ch


Petit historique de la CGN



Pouvoir proposer un tel service de qualité n’est résolument par
le fruit du hasard. En effet, si la CGN peut se targuer de desservir avec autant
de confort, de rapidité les rives lémaniques, c’est qu’il lui a été donné de
vivre une histoire mouvementée et également atypique.

Dans un premier
temps, jetons un rapide coup d’oeil sur les dates qui ont marqué la
compagnie:

1823 Edouard Church, consul des USA en France, amoureux des bateaux,
décide de lancer sur le Léman la premier bateau à vapeur de Suisse, le Guillaume
Tell
1838 Léman II, premier bateau à vapeur en fer, découvre la houle
lémanique
1873 La fusion de trois sociétés marque l’avènement de la CGN qui
compte alors 8 unités
1894-1914 La Belle époque, grand développement de l’industrie navale: 9
bateaux mis en service
1927 Le Rhône III est le dernier bateau à vapeur à être mis en
circulation
1927 A cette date, plus de 43 bateaux à vapeur ont été lancés sur le
Léman. Ils appartenaient à quelques 17 compagnies différentes
1964 Inauguration du chantier naval à Lausanne-Bellerive
1991 Lancement de la dernière unité de la CGN, le « LAUSANNE
II »
1998 125ème anniversaire de la compagnie

Le bateau est plus qu’un simple moyen de
locomotion. La CGN tend merveilleusement à le prouver. Figure légendaire du
patrimoine lémanique, elle a traversé des tourmentes, a connu des tempêtes mais
n’a jamais sombré pour offrir à des générations de passagers, des traversées,
des croisières, des voyages inoubliables, confortables et ensoleillés.

Comme évoqué précédemment, la CGN naît de la
fusion de 3 sociétés de navigation regroupant le bateau Helvétie, Léman, Aigle,
puis la Flèche. Au fil des ans, elle parvient à museler la concurrence et à se
lancer dans des acquisitions (notamment des petites unités pour assurer un
trafic plus local entre Genève, Nyon, Thonon).

Progressivement, la navigation va cohabiter avec les
chemins de fer (1870). Cette entente marque la prépondérance que va revêtir le
tourisme dans toute la région lémanique. La flotte cherche sans cesse à
s’agrandir en s’assurant le confort et la vitesse des transports. Le choix des
destinations et les kilomètres parcourus augmentent.

Arrive la Belle époque, véritable apothéose en matière
touristique. Hôtels, palaces, chemins de fer sont autant de signes d’une période
où le luxe commence même à devenir flottant. Le trafic local n’est plus
d’actualité, une page se tourne résolument. Pour la petite histoire, en 1913,
année record, la CGN a même parcouru plus de 625’000
kilomètres.

La roue tourne au
début de la guerre. Le conflit mondial, la baisse de fréquentation des touristes
malmènent la CGN. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, à la fin 1918, seuls 100’000
kilomètres sont parcourus par la flotte lémanique.

Les hostilités une fois terminées, la compagnie assiste à
un regain de fréquentation. De nouveaux bateaux sont mis à flots. Toutefois,
fragilisée, la CGN subit encore l’apparition et le développement de
l’automobile, la crise économique des années 30 violente et durable. Durant
l’année 1940, la CGN a même suspendu ses services durant 3 mois. Une partie de
la flotte est immobilisée, bénéficiant d’un entretien minimum.

Heureusement, le dénouement sera positif. Dès
1943, les pouvoirs publics interviennent dans l’espoir de voir le lac caressé à
nouveau par les coques des bateaux de la CGN.

L’Expo 64 donne, de son côté, une nouvelle impulsion, avec
l’acquisition de nouvelles unités modernes.

Qui donc mieux que la CGN peut se
vanter de défendre des monuments historiques flottants? Qui mieux qu’elle peut
entretenir, à l’aube de ce nouveau millénaire, le véritable patrimoine que sont
les bateaux à roues à aubes? En effet, sur près de 100 navires qui arpentaient
les eaux européennes dans les années 1900, une petite trentaine reste encore en
activité. Avec huit unités Belle-Epoque en service, la flotte lémanique est la
plus importante flotte lacustre de ce type au monde.

Les passerelles, la CGN a coutume de les tirer à merveille.
Cette fois, sa réussite a été celle de se montrer comme un véritable trait
d’union entre le passé et le présent et ce pour le plus grand plaisir des
amoureux de la navigation.